
Les tensions géopolitiques entre l’Iran et les États-Unis atteignent un niveau sans précédent après l’annonce par les autorités iraniennes d’une fatwa, un appel religieux à l’assassinat visant le président américain Donald Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. Cette décision radicale, prise en réponse aux récentes frappes américaines contre des cibles iraniennes, a été approuvée par les plus hauts dignitaires religieux du pays, dont les ayatollahs Naser Makarem Shirazi et Hossein Noori Hamedani.
Une mesure extrême au nom de la ‘charia‘
Selon les autorités iraniennes, cette fatwa s’inscrit dans l’application de la loi islamique (charia) pour « faire regretter » à Trump et Netanyahou « leurs paroles et leurs actes ». Bien que les fatwas ne soient pas des décrets juridiquement contraignants en droit international, elles revêtent une forte portée symbolique et incitative dans le monde musulman, pouvant motiver des actions individuelles ou collectives.
Une prime de 40 millions de dollars pour l’assassin de Trump
Plus choquant encore, une prime colossale de 40 millions de dollars serait promise à quiconque parviendrait à tuer Donald Trump. Cette récompense, qui n’a pas été officiellement confirmée par le gouvernement iranien mais relayée par des sources proches des milieux religieux, rappelle les appels passés à la vengeance contre des figures occidentales, comme la fatwa de l’ayatollah Khomeini contre Salman Rushdie en 1989.
Réactions internationales attendues
Cette annonce devrait provoquer une vive condamnation de la part des États-Unis, d’Israël et de leurs alliés. Washington considérera probablement cette incitation au meurtre comme une menace directe contre la sécurité de son président et une escalade inacceptable. Israël, de son côté, pourrait renforcer la protection de Netanyahou et durcir son discours contre Téhéran.
Un contexte déjà explosif
Cette fatwa intervient dans un climat déjà extrêmement tendu, marqué par les frappes américaines en Irak et en Syrie contre des milices pro-iraniennes, ainsi que par les tensions persistantes autour du programme nucléaire iranien. L’Iran, qui se présente comme une victime de l’« agression américano-sioniste », utilise ici une rhétorique religieuse pour justifier une réponse radicale.
Quelles conséquences ?
Si cette fatwa reste pour l’heure symbolique, elle risque d’alimenter les craintes d’attentats ou de tentatives d’assassinat contre Trump ou Netanyahou. Elle pourrait également compliquer encore davantage les éventuelles futures négociations entre Washington et Téhéran.
Les services de sécurité américains et israéliens sont désormais en alerte maximale, tandis que la communauté internationale observe avec inquiétude cette nouvelle escalade verbale, qui pourrait dégénérer en actions violentes.
[À suivre…]