
Le Chef d’État Burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré, a tenue un message fort sur le retard économique et technologique de l’Afrique. « Nous sommes en 1800, il faut rattraper 2025 ». C’était lors d’un match de football tenu à Ouagadougou le 05 août dernier avec les anciennes gloires du foot africain, à l’occasion de la réouverture du stade du 04 août. Le Chef d’État burkinabè a comparé la situation actuelle du continent à celle de l’Europe au XIXe siècle, estimant que l’Afrique devait travailler avec une urgence absolue pour combler ce fossé historique.
Un appel à l’urgence
« Moi, tous les jours que Dieu fait, tant qu’il y a du travail, 24h/24, je travaille. On est tellement en retard que j’aime dire à mes collaborateurs que nous, nous ne devons pas nous penser être en 2025. Nous sommes en 1800. Il faut rattraper rapidement 2025… », a-t-il précisé.
Cette métaphore frappante illustre son sentiment que le continent africain accuse un retard considérable en matière d’industrialisation, d’infrastructures, d’éducation et d’innovation technologique. Pour lui, cette prise de conscience doit servir de moteur à une mobilisation générale. Le Président Traoré souligne que le continent ne peut se permettre de perdre davantage de temps face à un monde en constante accélération.

Un modèle de leadership : travailler sans relâche
Connu pour son style de gouvernance impliqué et direct, le Capitaine Ibrahim Traoré incarne cette volonté de changement radical. En appelant ses collaborateurs à adopter la même discipline de travail acharné, il veut impulser une dynamique nationale et panafricaine de développement accéléré.
La déclaration du Président Traoré, aussi provocante soit-elle, a le mérite de briser l’illusion d’un développement lent et passif. En rappelant que l’Afrique doit fonctionner en « mode rattrapage », il appelle à une révolution des mentalités et des méthodes.