Dans nos villages comme dans nos quartiers, le dolo ne se présente plus. Cette bière traditionnelle, fabriquée à base de sorgho, est bien plus qu’une simple boisson : elle raconte une histoire, elle unit les cœurs, elle fait partie de notre identité.
Autour d’un grand canari rempli de dolo, les anciens échangent leurs savoirs, les jeunes se rapprochent, les griots chantent et les palabres se règlent. Le dolo, c’est un lien entre les générations. Il est présent lors des mariages, des baptêmes, des funérailles, et même dans les cérémonies d’initiation. Il accompagne les grandes étapes de la vie.
Une boisson locale qui mérite d’être valorisée !
Mais aujourd’hui, face aux boissons industrielles et aux modes de consommation modernes, le dolo est en danger. Pourtant, sa fabrication repose sur un savoir-faire local transmis de mère en fille. Chaque gorgée porte en elle l’âme de la terre, le travail des femmes, le respect des ancêtres.
Alors oui, le dolo mérite plus que notre nostalgie. Il mérite notre attention, notre valorisation, notre fierté. Promouvoir le dolo, c’est défendre notre culture, encourager l’économie locale et reconnaître le génie de nos traditions.
Dans un monde qui s’uniformise, buvons local, pensons culturel. Le dolo, c’est notre patrimoine. Préservons-le, célébrons-le, transmettons-le.
